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Taxe sur les holdings patrimoniales : une nouvelle usine à gaz !
Le gouvernement prévoit, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026 (PLF 2026), la création d’une nouvelle taxe annuelle sur les actifs non opérationnels détenus par des holdings patrimoniales contrôlées par un nombre limité de personnes physiques. Cette mesure vise à imposer les sociétés dites « cash box » accumulant des revenus passifs sans distribution, sans toutefois constituer ni une taxe sur les « ultrariches », ni un impôt sur la fortune. Rejetée une première fois par l’Assemblée nationale, cette taxe pourrait faire l’objet d’un nouveau vote, tandis que la contribution différentielle des hauts revenus (CDHR) est pérennisée jusqu’au retour à un déficit public inférieur à 3 % du PIB. Prévue à l’article 235 ter C du CGI, cette taxe de 2 % s’appliquerait aux sociétés détenant au moins 5 millions d’euros d’actifs passifs, avec des modalités précises d’assiette, d’exonération et de recouvrement. Inspirée de régimes étrangers (Irlande, Luxembourg, États-Unis), elle pourrait néanmoins être contestée devant le Conseil constitutionnel pour atteinte au principe d’égalité devant l’impôt.